Dans le cadre d’un projet immobilier pour un investissement locatif ou l’achat d’une résidence principale, l’emprunt est le premier recours de nombreuses personnes. De même, pour l’acquisition d’un appareil électroménager ou d’une voiture, c’est toujours plus facile d’opter pour un prêt auprès d’une institution financière, pour financer son projet. Cependant, avant d’avoir un crédit, il est conseillé de souscrire à une assurance-crédit. Cette assurance est indispensable et permet de couvrir plusieurs garanties du contrat d’assurance emprunteur. Ces différentes garanties ne sont pas standards car, elles dépendent de la nature de l’opération, du type de prêt et de la profession de l’emprunteur.
Quand une personne envisage de faire un prêt immobilier ou un crédit à la consommation ou encore un rachat de crédit, il lui est obligatoire de souscrire à une assurance avec une garantie décès. Cette garantie est importante car, c’est grâce à elle que la banque a la possibilité d’être payée par l’assureur du l’emprunteur. Dans cette condition, la garantie décès devient une obligation pour les deux parties.
En effet, il faut noter, que cette garantie ne protège pas que l’organisme prêteur, la famille de l’emprunteur en tire aussi des avantages, puisqu’ils sont aussi protégés. Toutefois, il faut ajouter que cette garantie du contrat d’assurance emprunteur a des limites. Au fait, elle ne prend pas en compte les cas de suicide, le décès dû à une activité physique intense.
Il s’agit d’une garantie obligatoire, qui s’applique à une personne qui fait preuve d’une perte d’autonomie entrainant l’intervention d’’une tierce personne. Ainsi, lorsqu’un emprunteur se retrouve dans l’incapacité de certaines tâches par lui-même. C’est par exemple, le cas d’un emprunteur qui ne peut pas s’habiller, se laver, se nourrir, se déplacer lui-même etc…
Dans ce cas, il revient à l’assurance de prendre le relais et de continuer le remboursement de la dette contractée par son assuré. C’est une garantie qui protège aussi bien l’assureur que l’assuré, qui n’aura plus de soucis à se faire, lorsqu’il aura du mal à payer son crédit.
Au cours de la période de prêt, il peut arriver que l’emprunteur se retrouve dans une situation d’incapacité à travailler. Dans ce cas, cette garantie du contrat d’assurance emprunteur est utile car, elle permet de transférer la charge de remboursement de la dette de l’assuré vers la banque ou vers toute autre institution financière ayant accordé le prêt. Elle n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée. Mais attention, l’assurance ne prend que la mensualité du prêt en charge, sans oublier l’indemnisation journalière lorsqu’il s’agit d’un accident dépassant 90 jours.
Il ne s’agit pas d’une garantie obligatoire, mais elle reste quand-même nécessaire, quand un emprunteur souscrit à une assurance-crédit. Lorsque l’emprunteur choisi cette garantie, en cas de perte d’emploi, c’est l’assurance qui procède au remboursement du crédit et ce, jusqu’à ce que l’emprunteur retrouve un autre travail, lui permettant d’avoir les revenus nécessaires pour payer sa dette.
Par contre, cette garantie a une particularité, elle intervient seulement dans le cas d’un licenciement entrainant une perte d’emploi. Par ailleurs, il faut souligner que la garantie perte d’emploi ne prend pas en compte un certain nombre de situations, telles que :
· Les démissions de l’emprunteur ;
· La fin du contrat dans le cas d’un CDD ;
· Un licenciement pour faute grave ;
· Une rupture conventionnelle ;
· Etc….
Les conditions pour bénéficier de cette garantie sont multiples et varient en fonction des termes du contrat d’assurance emprunteur. C’est donc en fonction de l’âge au moment de la souscription à l’assurance, le type de contrat de travail, de la durée de l’indemnisation etc…, que cette garantie est proposée à l’emprunteur.
Cette garantie du contrat d’assurance emprunteur est facultative, elle n’est donc pas obligatoire. Mais c’est toujours bien de la choisir car, en cas d’invalidité à exercer un travail, c’est l’assurance qui prend le relais pour rembourser la banque. Toutefois, il faut noter que cette garantie est remboursée sur la base d’un taux et ce dernier est compris entre 33 et 65%, lorsqu’il s’agit d’une invalidité permanente partielle. Par contre, en cas d’invalidité permanente totale, ce taux d’évaluation peut aller jusqu’à 66%.